Le sésame !

Voilà à quoi ressemble le visa Vacances-Travail ! Ban j'ai fait genre j'ai "flouté" mon nom de famille. Au fond, je m'enfous que les gens le voient mais je voulais juste voir si on pouvait le faire. Par contre j'ai voulu le faire pour la photo mais bon (faudra vraiment qu'on m'explique pourquoi les administrations aiment tant mettre mes photos de travers !), je me suis dit que j'allais pas jouer la star alors que j'ai 5 visiteurs (et même si j'en ai plus un jour et ben je le ferais pas... ou un peu quoi).



Yeaaaah ! Ban comme j'ai prévenu plus bas, je vais raconter toute ma vie sur ce blog... quand j'aurais pas la flemme. Ca tombe bien, là, tout de suite, maintenant, j'ai pas la flemme.

Aujourd'hui c'était le grand jour !

Alors, pour obtenir un visa Vacances-Travail, ou Working holiday, ca fait mieux, il faut déposer un dossier à l'ambassade du Japon à Paris. J'explique au cas où, c'est un visa qui permet de rester au Japon un an en ayant le droit de travailler, mis à part dans les secteurs "contraires à l'esprit du visa" (boites, bar, strip teaser... bref vous voyez le style).

Je l'ai déposé un Vendredi donc il fallait que j'attende jusqu'au Mardi pour reprendre mon passeport avec le fameux visa accolé.

Même si mon dossier avait été accepté, j'étais habité par la peur d'arriver à l'ambassade et qu'on me dise "ah mais nan Monsieur en fait on a réfléchi et on veut plus vous le donner". L'effondrement du monde en quelques sortes.

Mais nan, rien de tout ca. Je suis arrivé avec mon petit ticket numéroté, je me suis présenté devant la dame du guichet qui parlait pas mal Francais quand même. Oui, parce qu'il faut préciser qu'a partir du moment où on met le pied dans l'ambassade du Japon, faut se mettre en mode "Franponais".

Bref en gros on m'a remis mon passeport et mon visa !

Et quand t'as le visa en main tu te dis "tain ca y est ca veut dire que je vais vraiment partir un an. Je vais quitter mes amis, ma famille, les kinders bueno, les fruits à moins de 10 euro l'unité, les golden grahams, sous le solei... euh Jamel comedy club, etc".

J'ai pris conscience de ce qui allait me manquer pendant 1 an (si j'arrive à rester 1 an), et pour pas sombrer dans le désespoir j'ai essayé de voir ce que me permettait mon WH.

"Ouais trop bien, je vais retrouver ma petite chambre tokyoite, le macdo à 3-4 euro, mon katsudon à 3 euro, chercher un travail grâce à mon WH (mais laissez moi être host bordeeeeeel)". Que du bon quoi.

Bon en même temps je parle de trucs qu'on doit acheter là. Mais une fois là bas ca va certainement être plus proche de la survie :

Lundi : mmmh des pâtes
Mardi : mmmh des pâtes
Mercredi : mmmh j'adore les pâtes
Jeudi : mmmh j'aime vraiment trop les pâtes
Vendredi : mmmh c'est fou la différence de goût entre spaghettis et coquillettes (si tant est que j'en trouve là bas)

Bref ca devrait ressembler à ca.


Bon en attendant il faut que je lâche mes 1000 euro (sacrifice) pour un billet aller-retour décalable. Ban ok sur Aeroflot (sorte de Air Russie) ca coûte 200 euro de moins. J'avoue que j'ai hésité... un peu. Bizarrement quand j'ai vu qu'ils étaient sur la liste noire des compagnies aériennes, j'ai trouvé 200 euro de plus à mettre. Je me voyais mal dans un avion crashé en Sibérie en devant manger des gens pour survivre.

Enfin, le départ est prévu pour le 3 Octobre et avec l'obtention du visa c'est maintenant sûr à 99%. Je garde les 1% pour mon pessimisme.

Allez à bientôt !



Dany.


PS : Je parle du métier d'host, non pas que j'y voue un culte mais ca rapporte beaucoup de thune ! Mais n'imaginez pas une seconde que je le ferais. (bon d'accord si ca passe au dessus de la barre des 100 000 Yen la soirée pourquoi pas une fois ou 2.)