Le Japon et sa faune.
Hello Everybody ! (C'est pour l'internat... Ban vous commencez à connaître maintenant je crois.)
Après avoir frôlé le summum du glamour en abordant le mac do et les distributeurs, il fallait que je parle d'un autre aspect "marrant" de Tokyo. C'est la faune.
Premier soir à Tokyo, on va devant l'auberge de jeunesse (où on habitait quoi) pour justement découvrir les boissons d'un distributeur du type de ceux un peu plus bas. Oui, c'est ce soir là qu'a eu lieu la révélation. Mais comme quoi ils ont poussé le vice jusqu'au bout en en plaçant un bien devant la résidence où il y a que des étrangers, d'où mes déductions quant à l'aspect attrape touriste de ces appareils... Les Japs sont fourbes de toute façon, c'est bien connu.
Bref, on parle devant le distributeur :
"Moi je vais TOUT tester !"
"Ah t'es fou ce truc là il a l'air trop bizarre. Quelle idée de mélanger du café avec de la tomate et du maïs ?"
"Boah t'es trop une petite nature toi..."
"Ouais dis ce que tu veux. Mais moi je sais que je vais pas risquer un cancer de l'oesophage en buvant un truc comme ca."
"Pffff"
"Toi même. Ouah ! Regardes il y a une souris ! Au Japon !"
"Quoiiii ?"
Alors là on se disait "Tain c'est petit pour une souris quand même". Malins que nous sommes, on s'en approche.
"OMG ! C'est un cafard !"
Le cafard le plus moche, le plus gros, le plus rapide, le plus agressif que Dieu m'ait donné l'occasion de voir. Le genre de truc qu'on mange à Koh Lanta. Gros "insectophobe" que je suis j'ai fait quand même une trentaine de pas en arrière.
Moi qui pensais aller dans un pays aseptisé et tout faut que je tombe sur un cafard digne d'un safari au Kenya. Le truc faisait la moitié d'un doigt mais facile. HORRIBLE.
Plus tard pendant le séjour, on sort de boite sur Shibuya. Alors moi je suis là je me dirige vers la station de metro tranquille, je demande rien à personne. Là, mon oeil se pause sur une sorte de grosse masse sombre sur un poteau. Un corbeau qui fait la taille d'un chat. Je sais pas d'où ils sortent, je sais pas comment ils sont élevés ni de quoi ils se nourrissent (chat ? chiens ? humains ?) mais bientôt on pourra les dresser pour qu'ils emmènent les enfants à l'école sur leurs dos vu leur taille.
Pareil pour les criquets qui sont supers gros et qui font un bruit avoisinant les 150 décibels. Tu marches, tu veux aller faire un petit foot :
"Aujourd'hui obligé je mets un flipflap à tout le monde."
"Moi je mets 24 petits ponts." (eeeeeenh comment je derespecte les japs sportivement alors que je suis tout faible au foot.)
"Haha ouais c'est sû..."
**GGGRRRRUUUUAAAAAAFSKQOOOEEEEELE** (ban j'aurais essayer de retranscrire le bruit du criquet plus que fidèlement sur ce coup là)
"T'inquiètes on te tire pas dessus (ban c'est le Japon quand même, soyons réalistes) c'est le "chant du criquet"
Les moustiques j'en parle même pas, je soupçonne le Japon de procéder à des modifications génétiques sur eux.
Jusque là on a toléré leur existence en France, malgré leur inutilité dans la chaîne alimentaire, mais au Japon c'était pas pareil. Une chasse s'est relativement vite imposée.
Les cafards ça a été simple, dans la rue on les fuyait, mais sur notre terrain (l'auberge) c'était nous les boss. Un jour il y a un pote des étages du bas qui vient nous voir :
"Tain les mecs c'est chauuuuud ! Aidez moi !"
"Attends attends, qu'est ce qui se passe."
"En revenant dans ma chambre il y avait un cafard qui ouvrait un de mes paquets de chips ! J'ai tenté de m'imposer mais il m'a battu à pierre feuille ciseau j'ai du battre en retraite."
"Dans la rue c'est les maîtres, mais ici c'est NOTRE territoire. La chasse s'impose t'inquiètes pas."
Je tiens à préciser qu'il y a une partie du dialogue dont la véracité n'est pas assurée.
Alors là on a pris notre arme préférée: Le Lance Flamme Artisanal ou LFA. Une bombe de désodorisant et un briquet. Je dirais pas comment on a fait pour la suite de la confection pour pas donner de mauvaises idées.
On arrive dans la chambre, le LFA à la main pour mon pote, moi à la caméra et un autre à la recherche (malheureusement j'ai pas le film, vu que mon pc veut pas prendre le DVD. Mais c'est pas plus mal vu la manière dont elle met notre courage en avant...). Trois contre un, fallait bien ça.
J'enfonce la porte de mes larges épaules, et là je le vois, le mécréant. Je sais pas si vous avez déjà tenté de courser un cafard de 4 cm dans une chambre meublée, mais ça a les capacités d'accélération de la dernière lamborghini quand il faut fuir.
Après l'avoir coursé pendant à peu près dix minutes, on a fini par le cerner, je ne sais par quel stratagème, au fond de l'armoire. Ban après il a reçu la punition qu'il méritait : le supplice du LFA.
Les corbeaux, on a même pas tenté. La vision enchanteresse d'un corbeau piccorant mes yeux m'a étonnement vite refroidi. Suffit de voir celui de la photo, c'est un petit et il fait deux fois la taille de la selle du vélo. Les grands font le vélo entier et ils savent même en faire.
Les grillons ça a été plus compliqué vu qu'un grillon, eh ben ça vole. Comme d'habitude, la chasse a débuté à cause d'un grillon qui a cru pouvoir imposer sa présence dans la résidence.
On rentre d'une bonne journée bien fatiguante, pendant laquelle on a bien marché et tout.
Le pas de la porte à peine franchi, j'entends le bruitage que je vous ai retranscrit plus haut. Par contre cette fois ci j'ai participé de loin, il était trop effrayant pour moi :
"Je crois qu'il est monté ! Ouais par là ! Tiens vas y je te prête mon parapluie pour la chasse !"
Apparemment il a été abattu dans la cage d'escalier.
Les moustiques, c'était la chasse la plus régulière. C'est d'ailleurs pour cette chasse qu'a été confectionné le LFA (Lance Flammes Artisanal).
Est ce que ça vous est déjà arrivé d'être dans votre lit, de fermez vos yeux, de sentir le sommeil envahir votre cerveau, de voir apparaître une piscine avec Jessica Alba en plein milieu l'air de vous dire "Ben t'en as mis du temps..." et **Bizzzzzzzzzzzzzzzz**. Un moustique qui s'amuse à faire de la voltige au niveau de l'oreille ? C'est la cause de la création du LFA.
Alors déjà ils servent strictement à rien du tout sur Terre et qu'on me fasse pas croire l'inverse en me disant quelque chose comme "mais si ils nettoient les fleurs" ou quoique ce soit d'autre. Ils sont juste là pour boire notre sang c'est tout. Mais en plus de ça, ils se permettent de mettre un terme à un rêve avec Jessica. Peine de mort. C'est pur et simple.
Et franchement, le LFA s'est avéré très efficace. C'est trop bien de voir se poser un moustique contre un mur, et de le voir tomber enflammé vers le sol. Ou mieux, de l'avoir en l'air carrément (mais ça, ça demande de l'entraînement.)
J'en vois déjà certains derrière leurs PC :
"Mais il est inhumain ce mec ou quoi ?! Il a tué un cafard, un grillon et une vingtaine de moustiques..."
Oui, je suis le mal incarné et appelez moi Belzebuth à partir de cet article.
On s'est demandé pourquoi les insectes et certains animaux étaient si différents au Japon. Plusieurs théories se sont imposées comme des expériences génétiques, les effets d'une alimentation au riz, ou, la plus plausible, quand il a créé le Japon, Dieu, dans un soucis d'égalité, aurait donné aux insectes les centimètres qu'il n'a pas donné aux habitants.
Bon on s'est fait à leur présence bien sûr. Pas les moustiques par contre.
Mais au début franchement ça fait bizarre de voir un cafard avec lequel on pourrait faire un steak. Puis on en voit pas si souvent que ça. Par contre il y a pas mal de souris à Shibuya et contre elles aussi on a rien fait parce qu'elles semblaient trop nombreuses et violentes pour cinq mecs.
Voilà c'était un des trucs qui m'avait étonné à mon arrivée là bas. Mais ca a donné pas mal de bons souvenirs (la chasse au cafard, cette vidéo est d'anthologie.).
Allez Ciao ! (Je me mets un peu à l'Italien maintenant.)
Dany.
Après avoir frôlé le summum du glamour en abordant le mac do et les distributeurs, il fallait que je parle d'un autre aspect "marrant" de Tokyo. C'est la faune.
Premier soir à Tokyo, on va devant l'auberge de jeunesse (où on habitait quoi) pour justement découvrir les boissons d'un distributeur du type de ceux un peu plus bas. Oui, c'est ce soir là qu'a eu lieu la révélation. Mais comme quoi ils ont poussé le vice jusqu'au bout en en plaçant un bien devant la résidence où il y a que des étrangers, d'où mes déductions quant à l'aspect attrape touriste de ces appareils... Les Japs sont fourbes de toute façon, c'est bien connu.
Bref, on parle devant le distributeur :
"Moi je vais TOUT tester !"
"Ah t'es fou ce truc là il a l'air trop bizarre. Quelle idée de mélanger du café avec de la tomate et du maïs ?"
"Boah t'es trop une petite nature toi..."
"Ouais dis ce que tu veux. Mais moi je sais que je vais pas risquer un cancer de l'oesophage en buvant un truc comme ca."
"Pffff"
"Toi même. Ouah ! Regardes il y a une souris ! Au Japon !"
"Quoiiii ?"
Alors là on se disait "Tain c'est petit pour une souris quand même". Malins que nous sommes, on s'en approche.
"OMG ! C'est un cafard !"
Le cafard le plus moche, le plus gros, le plus rapide, le plus agressif que Dieu m'ait donné l'occasion de voir. Le genre de truc qu'on mange à Koh Lanta. Gros "insectophobe" que je suis j'ai fait quand même une trentaine de pas en arrière.
Moi qui pensais aller dans un pays aseptisé et tout faut que je tombe sur un cafard digne d'un safari au Kenya. Le truc faisait la moitié d'un doigt mais facile. HORRIBLE.
Plus tard pendant le séjour, on sort de boite sur Shibuya. Alors moi je suis là je me dirige vers la station de metro tranquille, je demande rien à personne. Là, mon oeil se pause sur une sorte de grosse masse sombre sur un poteau. Un corbeau qui fait la taille d'un chat. Je sais pas d'où ils sortent, je sais pas comment ils sont élevés ni de quoi ils se nourrissent (chat ? chiens ? humains ?) mais bientôt on pourra les dresser pour qu'ils emmènent les enfants à l'école sur leurs dos vu leur taille.
Pareil pour les criquets qui sont supers gros et qui font un bruit avoisinant les 150 décibels. Tu marches, tu veux aller faire un petit foot :
"Aujourd'hui obligé je mets un flipflap à tout le monde."
"Moi je mets 24 petits ponts." (eeeeeenh comment je derespecte les japs sportivement alors que je suis tout faible au foot.)
"Haha ouais c'est sû..."
**GGGRRRRUUUUAAAAAAFSKQOOOEEEEELE** (ban j'aurais essayer de retranscrire le bruit du criquet plus que fidèlement sur ce coup là)
"T'inquiètes on te tire pas dessus (ban c'est le Japon quand même, soyons réalistes) c'est le "chant du criquet"
Les moustiques j'en parle même pas, je soupçonne le Japon de procéder à des modifications génétiques sur eux.
Jusque là on a toléré leur existence en France, malgré leur inutilité dans la chaîne alimentaire, mais au Japon c'était pas pareil. Une chasse s'est relativement vite imposée.
Les cafards ça a été simple, dans la rue on les fuyait, mais sur notre terrain (l'auberge) c'était nous les boss. Un jour il y a un pote des étages du bas qui vient nous voir :
"Tain les mecs c'est chauuuuud ! Aidez moi !"
"Attends attends, qu'est ce qui se passe."
"En revenant dans ma chambre il y avait un cafard qui ouvrait un de mes paquets de chips ! J'ai tenté de m'imposer mais il m'a battu à pierre feuille ciseau j'ai du battre en retraite."
"Dans la rue c'est les maîtres, mais ici c'est NOTRE territoire. La chasse s'impose t'inquiètes pas."
Je tiens à préciser qu'il y a une partie du dialogue dont la véracité n'est pas assurée.
Alors là on a pris notre arme préférée: Le Lance Flamme Artisanal ou LFA. Une bombe de désodorisant et un briquet. Je dirais pas comment on a fait pour la suite de la confection pour pas donner de mauvaises idées.
On arrive dans la chambre, le LFA à la main pour mon pote, moi à la caméra et un autre à la recherche (malheureusement j'ai pas le film, vu que mon pc veut pas prendre le DVD. Mais c'est pas plus mal vu la manière dont elle met notre courage en avant...). Trois contre un, fallait bien ça.
J'enfonce la porte de mes larges épaules, et là je le vois, le mécréant. Je sais pas si vous avez déjà tenté de courser un cafard de 4 cm dans une chambre meublée, mais ça a les capacités d'accélération de la dernière lamborghini quand il faut fuir.
Après l'avoir coursé pendant à peu près dix minutes, on a fini par le cerner, je ne sais par quel stratagème, au fond de l'armoire. Ban après il a reçu la punition qu'il méritait : le supplice du LFA.
Les corbeaux, on a même pas tenté. La vision enchanteresse d'un corbeau piccorant mes yeux m'a étonnement vite refroidi. Suffit de voir celui de la photo, c'est un petit et il fait deux fois la taille de la selle du vélo. Les grands font le vélo entier et ils savent même en faire.
Les grillons ça a été plus compliqué vu qu'un grillon, eh ben ça vole. Comme d'habitude, la chasse a débuté à cause d'un grillon qui a cru pouvoir imposer sa présence dans la résidence.
On rentre d'une bonne journée bien fatiguante, pendant laquelle on a bien marché et tout.
Le pas de la porte à peine franchi, j'entends le bruitage que je vous ai retranscrit plus haut. Par contre cette fois ci j'ai participé de loin, il était trop effrayant pour moi :
"Je crois qu'il est monté ! Ouais par là ! Tiens vas y je te prête mon parapluie pour la chasse !"
Apparemment il a été abattu dans la cage d'escalier.
Les moustiques, c'était la chasse la plus régulière. C'est d'ailleurs pour cette chasse qu'a été confectionné le LFA (Lance Flammes Artisanal).
Est ce que ça vous est déjà arrivé d'être dans votre lit, de fermez vos yeux, de sentir le sommeil envahir votre cerveau, de voir apparaître une piscine avec Jessica Alba en plein milieu l'air de vous dire "Ben t'en as mis du temps..." et **Bizzzzzzzzzzzzzzzz**. Un moustique qui s'amuse à faire de la voltige au niveau de l'oreille ? C'est la cause de la création du LFA.
Alors déjà ils servent strictement à rien du tout sur Terre et qu'on me fasse pas croire l'inverse en me disant quelque chose comme "mais si ils nettoient les fleurs" ou quoique ce soit d'autre. Ils sont juste là pour boire notre sang c'est tout. Mais en plus de ça, ils se permettent de mettre un terme à un rêve avec Jessica. Peine de mort. C'est pur et simple.
Et franchement, le LFA s'est avéré très efficace. C'est trop bien de voir se poser un moustique contre un mur, et de le voir tomber enflammé vers le sol. Ou mieux, de l'avoir en l'air carrément (mais ça, ça demande de l'entraînement.)
J'en vois déjà certains derrière leurs PC :
"Mais il est inhumain ce mec ou quoi ?! Il a tué un cafard, un grillon et une vingtaine de moustiques..."
Oui, je suis le mal incarné et appelez moi Belzebuth à partir de cet article.
On s'est demandé pourquoi les insectes et certains animaux étaient si différents au Japon. Plusieurs théories se sont imposées comme des expériences génétiques, les effets d'une alimentation au riz, ou, la plus plausible, quand il a créé le Japon, Dieu, dans un soucis d'égalité, aurait donné aux insectes les centimètres qu'il n'a pas donné aux habitants.
Bon on s'est fait à leur présence bien sûr. Pas les moustiques par contre.
Mais au début franchement ça fait bizarre de voir un cafard avec lequel on pourrait faire un steak. Puis on en voit pas si souvent que ça. Par contre il y a pas mal de souris à Shibuya et contre elles aussi on a rien fait parce qu'elles semblaient trop nombreuses et violentes pour cinq mecs.
Voilà c'était un des trucs qui m'avait étonné à mon arrivée là bas. Mais ca a donné pas mal de bons souvenirs (la chasse au cafard, cette vidéo est d'anthologie.).
Allez Ciao ! (Je me mets un peu à l'Italien maintenant.)
Dany.